Copa America, défi posé à Messi et ses poursuivants

La Copa America, qui s’ouvre ce 1e juillet en Argentine, offre une palette de stars qui servent d’hameçon aux consommateurs. Les Messi, Robinho et compagnie concentreront sur eux l’attention en compensation de spectacles collectifs qui laissent souvent à désirer sur une terre éminemment football, l’Amérique du Sud. Stades à moitié vides, niveau de football indigne des titres mondiaux que le Brésil et l’Argentine ont offerts à la région, on se plaint souvent en ces termes de la Copa America.

En tout cas, les grandes figures sud-américaines d’aujourd’hui répondent présents à l’appel quand, certaines fois, dans le passé, Pelé ou Diego, Zico ou Kempès, boudaient cette compétition. En tête de cette nation de stars, Lionel Messi est attendu comme le messie par le peuple argentin impatient de le voir enfin se conduire en chef comme il le fait si bien au sein du F.C de Barcelone. Le bonhomme a 24 ans accomplis. Manquent à son palmarès que les compétitions de Sélections nationales : la Coupe continentale, celle des Confédérations, et la plus belle, la Coupe mondiale. Le football reste certes un jeu collectif, mais les super cracks ont toujours marqué l’histoire de ce sport. Personne ne peut nier le poids d’un Garrincha par exemple dans la victoire du Brésil en 1962 au Chili, celui de Pelé en 1970 à la tête d’un Brésil somptueux. Et Platini en 1984 avec la France en Coupe d’Europe des Nations, Maradona en 1986 au Mexique ? Alors, Argentine 2011 ne sera-t-elle pas l’occasion rêvée pour Messi de mener son pays à la victoire ?

Les ingrédients lui sont favorables. La compétition a lieu chez lui. Autour de Messi, on ne présente plus Zanetti, Cambiasso, Tevez, Di Maria, Higuain, Kun Agüero, et l’ensemble argentin, malgré un latéral gauche pas du tout expérimenté au niveau international, Rojo, et une défense centrale, Burdisso et Milito, dépourvue de grosse pointure internationale, présente plus de garanties collectives au regard des dernières prestations des autres ténors, Brésil, incapable de remporter la moindre victoire face à la France, l’Argentine elle-même ou la Hollande, mais aussi l’Uruguay tristement faible le mois dernier face à une Allemagne peu engagée (2-1). Messi lui-même n’a jamais été aussi fort. En peu de mots, disons qu’il réunit l’habileté de Maradona, le sens du jeu collectif de Cruyjff, la réussite insolente de Pelé. Sa dernière saison avec Barcelone a tout simplement été somptueuse.

Dans le sillage de Messi, est fortement attendu Neymar au talent indiscutable, bon dribbleur, habile tripoteur de ballon, assez bon buteur, vainqueur de la CopaLibertadores avec Santos,courtisé par tous les grands clubs d’Europe, mais un peu brouillon et désinvolte tactiquement. Il n’a que 19 ans, a le temps de gommer les faiblesses.

Alexis Sanchez du Chili est projeté sous la lumière non seulement par son jeu brillant de la saison à l’Udinese, mais aussi et surtout par l’intérêt que lui vouent nombre de clubs européens de grand prestige, dont le F.C Barcelone. Un footballeur habile qui sait accélérer, déséquilibrer et pour lequel 30 millions d’euros sont offerts, se doit de rayonner dans cette CopaAmerica. À moins que son équipe ne suive pas.

Ganso semble mieux maîtriser son jeu.queNeymar. Joueur cérébral axial, doté d’une technique et d’une frappe pures de gaucher. Clairvoyant, il fait inévitablement penser à Gerson, le « divin chauve » des années 1960. Ganso est le genre de joueur auquel on doit confier le jeu ou le laisser sur le banc. Donc besoin de confiance. Pato doit confirmer, et Robinho sauver une saison mi-figue mi-raisin au Milan A.C.

L’Uruguay compte sur quelques beaux profils qui lui ont valu la 4e place à la Coupe du monde 2010. EdinsonCavania marqué 26 buts en 35 matchs sous les couleurs de Naples. Il devrait porter le drapeau à la place d’un Forlan vieillissant mais toujours déterminé à aider son pays à aller loin.

Suarez s’est bien adapté à Liverpool.Cette saison, entre L’Ajax d’Amsterdam et Liverpool, le pistolero a joué 35 matchs et marqué 14 fois. Son but sur la ligne de corner marqué pour Liverpool contre Sunderland restera dans les annales.

Le Colombien Falcao a tout gagné cette saison avec Porto. Sur le plan individuel, comme lors de la finale de la Coupe UEFA, il a souvent marqué des buts décisifs. Buteur impénitent, il a le don de la patience et compte sur sa puissance plus que sur sa technique pour mater les défenses adverses.

Les Chiliens Villanueva et surtout Vargas, joueurs intéressants, ne figurent pas sur la liste de leur pays. Espérons que ces individualités répondent au rendez-vous et qu’elles tirent vers le haut l’ensemble de la compétition.+

http://futbol.univision.com/copa-america/videos/video/2011-07-

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