Haïti: Michel Martelly à Port-au-Prince ce lundi ou mardi après une tournée de travail aux Etats-Unis

Le Président de la République, en tournée aux Etats-Unis d’Amérique depuis samedi dernier dans le cadre du «Diaspora Appreciation Week-End», est attendu à Port-au-Prince ce lundi ou mardi prochain

A Miami où il a rencontré des hommes d’affaires, des élus à « Little Haïti » et des leaders de la Floride, Michel Joseph Martelly, à qui la clef de la ville de Miami a été remise par le maire Thomas Regalado, a affirmé qu’il défendra la double nationalité « parce que c’est bon pour Haïti », lit-on sur sa page Facebook.

Concernant son programme d’éducation gratuite pour tous, le chef de l’Etat, qui encourage les Haïtiens à venir dans leur pays pour être les premiers touristes, a exhorté les membres de la communauté haïtienne à envoyer plus d’argents et placer plus d’appels vers Haïti pour supporter le Fonds national pour l’éducation (FNE). « Plus vous envoyez de l’argent, plus les enfants vont aller à l’école », a-t-il lancé.

« Il y a obligation de rendre des comptes dans mon gouvernement, et je promets de mettre en œuvre un processus de vérification pour assurer que les revenus provenant de cette initiative pour l’éducation gratuite, ne seront pas détournés», a précisé le President Michel Martelly, qui a été accueilli chaleureusement par le Consulat général d’Haïti à Miami au Kovens Conference Center de la « Florida International University North Campus ».

M. Martelly, qui ne cesse de déclarer qu’ « Haïti est ouvert aux affaires », s’est aussi rendu à New-York où il a participé à un diner de travail avec la « Haitian Diaspora Federation » (en français, « Fédération haïtienne de la Diaspora »). Il a aussi visité la Fondation Sam Dalembert qui a organisé une collecte de fonds en faveur du président haïtien et de son programme « Education gratuite pour tous ».

Après les Etats-Unis d’Amérique, Michel Martelly, qui participera bientôt à la réunion annuelle des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Caraïbe (CARICOM), devra se rendre prochainement au Venezuela et dans plusieurs pays en Europe pour attirer des investissements en Haïti.